Ni orage, ni désespoir

Nous partîmes deux à l'appel de Whatsapp,

Et par un coup du sort nous nous vîmes deux en arrivant à Lembècque...

Nous en chutâmes sur notre Q...

...et nous tombîmes dans une profonde réflexion

Mais quoi!

Sentions-nous le pâté?

Ne nous aimaient-ils donc plus?

Ô cruel souvenir de notre gloire passée!

Oeuvre de tant de samedis en un été effacée!

Même la Patattenstraat nous faisait grise mine

Le doute nous étreignut (et nous tirâmes la gueule)

Quand tout à coup le Ciel nous envoya un signe

La vie était toujours belle!

Chimène aimait toujours Rodrigue !

(bon OK en l'occurrence c'était plutôt Latifa et Rachid)

Le ciel était bleu!  Le soleil jaune!  Le macadam noir!

Nous n'étions encore qu'en août!

Tous nos copains avaient de vraiment bonnes excuses:

-N'est-il pas normal qu'André golfe quand il fait beau?

(et qu'il reste au chaud quand il fait moche)

-Ne faut-il pas que Bernie prenne ses congés et se repose?

(de neuf mois de convalescence)

-Benoît n'a-t-il pas encore un rouleau de peinture à la main?

(et sa femme le rouleau à pâtisserie)

Etc...

La joie de vivre nous revint

Et nous enfilâmes 58 kms de Payottenland comme un pot de sauce Devos-Lemmens.

A tâââââble vos vélos d'appartement les gars!  La rentrée s'annonce!